PSD-QC/4-Objectifs/4.3-Infrastructure durable/4.3.4-Agroalimentaire


  • 4.3.4 Agroalimentaire

    • L’agroalimentaire regroupe plus spécifiquement la production, l’exploitation, la préparation, la mise en marché, la distribution et la vente au détail des aliments donc de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation.

      L’agroalimentaire constitue un secteur fondamental d’un pays et de sa nation. Tous les citoyens ont droit de:

      • manger tous les jours : approvisionnement simple et continu
      • manger à leur faim : abondance et variété
      • rester en santé : frais et biologique

      Considérant la priorité alimentaire et ses impacts (cf. 5.3 Impacts agroalimentaires) sur les infrastructures, le pays et les citoyens, certaines stratégies sont proposées:


    • 4.3.4.1 Autonomie

      • L’État favorise prioritairement l’autonomie alimentaire progressive, tant pour la sécurité et l’indépendance du pays que pour la santé et le bien-être de la nation, de son territoire et de l’environnement.

        La tendance de favoriser l’industrialisation agroalimentaire et la monoculture à grande échelle tout en favorisant l’exportation de certaines denrées (ex. porc), au détriment des exploitations mixtes familiales, affaiblit l’autonomie alimentaire du pays, toujours en baisse, oscillant présentement autour de 20%, alors qu’elle était traditionnellement de 80%, au Québec!

        Dans ce cadre, l’État favorise un retour progressif à l’autonomie agroalimentaire structurée autour des régions et de leurs MRCs.

        En particulier, l’État favorise l’application de tarifs énergétiques avantageux pour mieux supporter la culture en serre et l’autonomie alimentaire du pays. Voir aussi 4.3.1.18 Autonomie.


    • 4.3.4.2 Climat

      • Considérant le climat du pays et ses hivers, ainsi qu’à l’urbanisation croissante, l’État favorise la recherche, le développement, l’opération et l’optimisation de la production hivernale, partout où c’est possible, en travaillant à ce que ce possible soit étendu progressivement.


    • 4.3.4.3 Importation

      • L’État favorise la tarification progressive des importations alimentaires en fonction de :

        • la pureté biologique vérifiée du produit, ex. des produits à haute teneur en insecticide, par exemple, se voient tarifer plus sévèrement que le même type de produit démontré biologique
        • la distance parcourue par l’aliment, avant d’arriver au consommateur, ex. plus grande est la distance plus sévère est la tarification
        • la production et disponibilité locale, ex. plus un produit est produit et disponible localement, plus les produits équivalents importés sont tarifés

        L’État consacre les revenus de la tarification à l’importation des aliments au développement de l’autonomie alimentaire.


    • 4.3.4.4 Biochimie

      • L’État favorise la santé des citoyens et la protection des ressources en favorisant la culture biologique et par une tarification additionnelle proportionnelle pour l’achat de tout produit chimique potentiellement toxique utilisé dans la production agroalimentaire (ex. herbicides, insecticides, protecteurs, engrais, hormones, produits pharmaceutiques).


    • 4.3.4.5 Recherche

      • L’État favorise la recherche agroalimentaire et agroécologique pour maximiser l’autonomie alimentaire, la richesse des sols, la durabilité agriculturelle et la santé des citoyens, de la faune et de la flore du pays.

        L’État favorise la recherche, le développement, et l’utilisation de produits industriels de nature biologique (ex. champignons, algues) partout où c’est possible et démontré (ex. insecticides).

        Ces validations sont associées à la recherche en agroalimentaire.


    • 4.3.4.6 Taille

      • L’État favorise le développement des exploitations efficaces à taille humaine, comme les exploitations familiales, parce que ce type d'exploitation, par des citoyens conscients de leur rôle d’intendant de l’écologie de leur site de production, favorise la diversité, la qualité, la proximité avec les consommateurs ce qui contribue au rendement durable car réduisant les coûts entre autres du transport et de conservation des produits.

        À l’échelle mondiale (ex. L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU), il est reconnu que les exploitations agricoles familiale sont de deux à 6 fois plus productives que les grandes exploitations industrielles et que plus l’agriculture s’industrialise à grande échelle paradoxalement plus la faim dans le monde augmente.

        Indéniablement l’exploitation agricole à échelle familiale constitue l’approche durable pour l’agriculture, plus saine, plus productive et moins contrôlée par les grands marchés à la recherche de consommateurs bien nantis plutôt qu’à ceux qui ont faim.


    • 4.3.4.7 Propriété

      • L’État assure la propriété citoyenne des ressources (ex. terres, faune, exploitations). L’État favorise l’apport de grands capitaux à travers 4.4.4.16 Capital-Québec.


    • 4.3.4.8 Urbanité

      • L’État favorise le développement de l’agriculture urbaine (ex. jardins privés et communautaires, toits verts, culture intérieure et hydroponique, préparation) pour contribuer à l’autonomie alimentaire du pays.


    • 4.3.4.9 Industrialisation

      • L’État assure des normes minimales qui garantissent la qualité de vie et d’alimentation des animaux et en particulier des animaux d’élevage.

        L’État assure des normes de densité et de qualité d’élevage, ainsi qu’une tarification sévère aux délinquants.

        L’État favorise l’élimination des quotas de production tout en favorisant la conservation des ressources.


    • 4.3.4.10 Transformation

      • L’État assure avec probité que tous les abattoirs se conforment aux normes de santé et de respect de la vie animale, éliminant l'abattage religieux ou rituel, en conformité avec les normes nationales et la séparation complète de l’État face aux croyances.

        L’État assure que les citoyens n’aient pas à payer leurs aliments plus cher pour supporter des croyances invérifiables et non évaluables alors que la grande majorité des citoyens n’adhèrent pas à ces croyances et ne les reconnaissent pas, comme pour les produits halal et casher.

        L’État assure que les produits halal, casher et autres certifications associés à des croyances ne puissent être détaxés et sont taxés au même titre que les autres aliments taxés, ex. :

        • les aliments chauffés pour la consommation
        • les boissons alcoolisées
        • les boissons chaudes (café, thé, etc.)
        • les boissons gazeuses
        • l'eau minérale gazéifiée
        • les friandises
        • les grignotines (bâtonnets au fromage, bretzels, croustilles, maïs soufflé, etc.)
        • les assortiments de moins de six portions individuelles de produits de boulangerie sucrés (tartes, tartelettes, petits gâteaux, etc.)
        • les contenants de moins de 500 ml ou 500 g de crème glacée et de produits semblables
        • les emballages contenant une portion individuelle (moins de 425 g) de crèmes-desserts (poudings)
        • les portions de moins de 600 ml de boissons aux fruits ou contenant moins de 25 % de jus de fruits naturel, de jus de légumes, d'eau non gazéifiée

        Les revenus additionnels de la non détaxation des produits transformés en fonction de croyances (halal et casher) sont réinvestis dans l’inspection, la conformité et l’assurance qualité alimentaire

        Tous les produits alimentaires sont étiquetés et toutes les formes de transformation appliquées y sont indiqués, incluant les certifications de croyances, les OGM et les aliments transgéniques, en plus de la liste ordonnée des ingrédients et des valeurs nutritives.


    • 4.3.4.11 Mise en marché

      • L’État favorise la minimisation de l’emballages alimentaires et que ceux-ci soient optimalement récupérables et récupérés.

        L’État favorise la valorisation des produits locaux et biologiques.

        L’État favorise la mise en valeur les produits alimentaires locaux et biologiques, y compris en marketing, au marché de détail, en restauration.

        L’État favorise l’optimisation de la distribution des aliments, en assurant la proximité des marchés et le transport à faible empreinte écologique (ex.monorail).

        L’État favorise le partenariat et la collaboration entre les intervenants de l’agroalimentaire, y compris entre producteurs et restaurateurs, ainsi qu’entre le tourisme et l’agroalimentaire.

        L’État favorise l’exportation des produits de l’agroalimentaire.


    • 4.3.4.12 Protection

      • L’État favorise la protection des ressources, territoires, exploitations agroalimentaires, ainsi que les citoyens et leur santé.


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