PSD-QC/4-Objectifs/4.3-Infrastructure durable/4.3.1-Énergie


  • 4.3.1 Énergie

    • L’énergie n’est pas que le moteur de la vie, mais un fondement même de l’existence. Les dépenses d’énergie associée aux activités humaines sont considérables et le besoin en approvisionnement énergétique est immense et toujours en croissance. Les principales sources énergétiques utilisées sont :

      • Le rayonnement solaire
      • L’énergie atomique (ex. fission, fusion)
      • L’électromagnétique (ex. électricité, magnétisme)
      • L’énergie dégagée par la combustion (ex. hydrocarbures, gaz, végétaux (ex. bois))
      • L’énergie dérivée du mouvement des fluides (ex. hydroélectricité, géothermie, éolien, marées)

      Transformée par une multitude de techniques, sous toutes ses formes, l'exploitation de l’énergie engendre des coûts écologiques, en plus de coûts d'opération, de distribution et d'administration.

      Comme présenté plus haut, dans la perspective de la prospérité durable, le pays et l’État assurent que l’approvisionnement en énergie évite les ressources non renouvelables comme les hydrocarbures, l’atome et le bois tout en favorisant plutôt les énergies renouvelables (ex. hydroélectricité, solaire, marée, éolien, électromagnétisme, etc.).

      Le Québec reste un des grands utilisateurs de sa ressource hydroélectrique qu’il exploite jusqu’à 70% de sa capacité.

      L'énergie solaire offre un énorme potentiel encore sous-exploité et àvaloriser. D'autres sources d'énergie méritent une meilleure considération, tel le harnachement des marées, comme celles qui dévastent les rives du golfe du Saint-Laurent, et la géothermie qui reste à développer et à intégrer davantage.


    • 4.3.1.1 Solaire et rayonnement

      • De toutes les sources d’énergie accessibles, la plus abondante et renouvelable est l’énergie solaire. Son exploitation présente déjà des coûts inférieurs à ceux des autres sources. Limitée par les heures d’ensoleillement, cette énergie doit souvent être appuyée de piles ou accumulateurs, ainsi que de capteurs hybrides tirant profit, par exemple, d’autres rayonnements cosmiques (ex. neutrinos).

        On ne doit noter que l’énergie solaire, comme l’énergie thermique, sont en réalité des énergies nucléaires.

        L’efficacité des capteurs devrait pouvoir être augmentée tout comme la mise en réserve de l’énergie amassée, qui elle peut être amenée à devenir beaucoup moins dommageable pour l’environnement.

        De nombreux développements restent à réaliser au niveau de l’exploitation de l’énergie de rayonnement cosmique. L’État joue un rôle déterminant en priorisant la recherche, le développement, l’exploitation, la distribution, l’utilisation, ainsi que les solutions et marchés autour des énergies du rayonnement cosmique (ex. solaire, neutrino).


    • 4.3.1.2 Hydroélectricité

      • Déjà une pierre angulaire de l’approvisionnement énergétique du pays, exploitée jusqu’à environ 70% de sa capacité, tant pour les besoins locaux que pour l’exportation, l’État favorise et coordonne le développement de l'hydroélectricité, ainsi que les industries et marchés associés. cf. 4.3.1.9 Protection, 4.3.1.11 Bidirectionnalité, 4.3.1.12 Intelligence, 4.3.1.13 Distribution, 4.3.1.14 Exportation, 4.3.1.15 Intégration, 4.3.1.16 Rationnalisation.


    • 4.3.1.3 Géothermie

      • L’État favorise la géothermie comme source durable et peu coûteuse d’opération pour chauffer par temps frais et rafraîchir par temps chaud. Issue de la radiation atomique du noyau de la planète, la géothermie est souvent combinée à d’autres sources énergétiques, surtout en période de pointe (ex. grands gels, canicules) et l’État favorise l’intégration des sources énergétiques, dans un cadre sécuritaire.


    • 4.3.1.4 Marées

      • L’État favorise la recherche, le développement et l’exploitation de l’énergie des marées, issue de l’énergie gravitationnelle, en particulier lorsque cette exploitation peut également contribuer à restreindre l’érosion qu’exercent les marées sur les côtes du pays.

        Cette exploitation vise d’abord à servir les régions affectées en énergie renouvelable, ainsi qu’à en protéger les côtes et écosystèmes marins et riverains.

        Servant la prospérité durable, cette approche d’exploitation énergétique vise également l’amélioration de la qualité de vie et du charme des régions.

        La protection des côtes préserve le territoire, évite les pertes d’aménagement, d’immobilisations, les frais de relocalisation, de reconstruction et d'assurance, tout en améliorant les valeurs immobilières, la qualité de vie, ainsi que l’approvisionnement et l’autonomie énergétiques.

        De nombreuses techniques existent et sont en développement, comme les membranes qui recueillent l’énergie “osmotique”.


    • 4.3.1.5 Éolien

      • Intégrant et coordonnant la gestion de l’énergie, l’État est responsable des coûts, impacts et bénéfices qui y sont associés. L’éolien s’inscrit tout à fait dans cette gestion, puisqu’à son coût élevé, son impact sur la faune, sa contribution au réchauffement environnemental et les coûts et difficultés de raccordement au réseau de distribution, s’ajoute la défiguration du paysage pour les générations actuelles et futures.

        Dans ce contexte, l’État favorise le développement rationnel et optimal de l’éolien où les turbines, telles qu’on les connaît aujourd’hui (ex. grande envergure, impacts sur la faune et le paysage), devraient être situées loin des zones habitées et près du réseau de distribution, comme sur les bassins inondés, les centrales et les barrages hydroélectriques.D’autres sources énergétiques renouvelables justifient davantage l’investissement, la recherche et le développement qui s’y rattachent.

        L’État favorise le développement, l’implantation et le raccord au réseau d’un grand nombre de petites éoliennes écologiques (ex. arbres et sculptures de mini-turbines, turbines urbaines, turbines domestiques). Les véhicules électriques ne pourraient-ils pas profiter de chaînes de petites éoliennes pour recharger leurs piles, au fil du vent?


    • 4.3.1.6 Piles et accumulateurs

      • L’État priorise et favorise la recherche, le développement et la valorisation de la conception, de la fabrication et du recyclage des piles et accumulateurs, pour tout type de véhicule, pour les commerces, logements et résidences du pays et d’ailleurs.

        Les piles au lithium peuvent présenter un intérêt, mais la demande et les prix semblent présentement trop bas pour soutenir l’industrie des piles au lithium du Québec. La demande pourrait augmenter, mais d’autres options semblent déjà émerger comme des piles aux chanvre recyclables qui performent déjà mieux que les piles au lithium. Il en est de même pour les nouvelles piles sur lesquelles travaillent plusieurs firmes (ex. Tesla, IBM, NDB).

        Le lithium est difficile à recycler et il y a très peu de centres de recyclage de piles au lithium, capables de recycler adéquatement jusqu’à 96%, du contenu des piles sur la planète. Lorsque les piles meurent partout sur la planète, comment assurer leur retour à un centre de recyclage désigné et à quel prix? Contribuer à dégrader la planète pour les générations futures s’inscrit mal dans une stratégie de prospérité et solidarité durables.

        L’idée de céder les richesses naturelles des prochaines génération au bas prix, avec subventions et participation financière citoyenne, pour soit polluer la planète ou pour opérer à perte et finir en faillite, mérite probablement réflexion et cette réflexion s’inscrit naturellement dans les activités d’un relativement petit mais très efficace centre de recherche et de veille sur les piles énergétiques cf. 4.4.4.2 Énergie-Québec.

        Parmi les approches prometteuses, on retrouve les nano-piles permanentes à sources nucléaire. Voir 4.3.1.9 Nucléaire.


    • 4.3.1.7 Hydrogène

      • L’hydrogène offre d’intéressantes propriétés incluant la possibilité de stocker l’énergie en quantité et à long terme. La production devient progressivement coûteuse.

        L’État confie à 4.4.4.2 Énergie-Québec le mandat d’assurer la recherche et le développement autour de l’hydrogène, particulièrement pour de grands consommateurs d’énergie comme certaines usines et pour les véhicules lourd, en particulier dans le transport maritime où les navires bénéficie de l’énergie solaire et éolienne pour convertir l’eau en hydrogène, pour la propulsion et l’opération sans rejets de résidus dans l’environnement. Les transports ferroviaire et aérien pourraient représenter des clientèles intéressantes également.

        L’État considère que le pays devrait se classer comme leader et innovateur au niveau de l’hydrogène.


    • 4.3.1.8 Hydrocarbures

      • Ressource essentiellement non renouvelable, l’État limite l’exploitation et l’usage des hydrocarbures au minimum. Les seules exceptions sont les hydrocarbures artificiels ou de synthèse, comme par exemple les gaz naturels produits par le recyclage de déchets.


    • 4.3.1.9 Nucléaire

      • Si on considère que le rayonnement solaire est de source atomique, qu’il en est de même pour la géothermie issue du rayonnement atomique du noyau planétaire et que l’énergie éolienne résulte du réchauffement solaire, on constate que l’énergie nucléaire constitue la plus importante source énergétique actuellement accessible.

        Le nucléaire, en fission et en fusion, offre une importante source stable de production d’électricité comportant typiquement des risques plus élevés que la production hydroélectrique. Lorsque disponible, l’État favorise la production hydroélectrique.

        Plusieurs modes alternatifs de production d’électricité (ex: solaire, éolien) n’offrent pas la stabilité et même la capacité de l’hydroélectrique et du nucléaire, sans système de stockage de l’électricité, ce qui accroît les pertes d’énergie et augmente les coûts et risques de façon importante.

        Alors que l’État favorise le développement des usages rentables et durables des sources d’énergie renouvelables, l’État assure la disponibilité adéquate de sources d’énergie stables et durables, aux meilleurs coûts, y compris par le recours à la production nucléaire de l’énergie, lorsque la production hydroélectrique ne peut constituer une option viable.

        L’État favorise donc la recherche et le développement, dans la productions nucléaire et particulièrement au niveau de la fusion, de la sécurité des centrales, ainsi que des carburants et résidus et de leurs traitement, manipulation, transport et recyclage. Voir 4.4.4.2 Énergie-Québec.

        Même si le pays n’a actuellement pas recours directement à la production nucléaire d’électricité, son expertise pourra au moins contribuer à la sécurité planétaire.

        L’État favorise la formation en gestion des ressources et de l’énergie, comprenant tous les aspects reliés à la production électrique par le nucléaire. Voir 4.4.4.8 Formation-Québec.

        Une des utilisation prometteuses de l’énergie nucléaire se trouve au niveau des nano-piles à charge permanente qui utilisent des résidus nucléaires pour produire des piles haute sécurité qui seront possiblement appelées à alimenter la majorité des appareils électroniques. Ex. Nano Diamond Battery ou Nuclear Diamond Battery


    • 4.3.1.10 Vacuum

      • À la lumière de la disponibilité de l’énergie quantique issue du vacuum de l’espace-temps et des recherches et avancées associées, comme celles des travaux de Nicolas Tesla et les développements en Inde, ainsi que face aux avantages potentiels de la disponibilité d'énergie renouvelable et peu coûteuse, l’État favorise la veille, la recherche et le développement pour l’accès à cette énergie et sur les moyens de la rendre le plus universellement disponible


    • 4.3.1.11 Protection

      • L’État considère son réseau de distribution électrique comme une ressource fondamentale qui doit être protégée et développée. Dans quelque pays où le climat peut être mortellement glacial, le réseau de distribution électrique est vital.

        À une époque où tout dépend de l’électricité, le réseau de distribution électrique ne doit pas être désactivé ni accidentellement comme par la nature (ex. vent solaire) ni volontairement (ex. sécurité nationale). Le réseau de distribution électrique doit être protégé (ex. sources, barrages, centrales, câbles).

        Par exemple, tous les câbles et centrales devraient être à l’abri des intempéries et attaques de toute nature.

        En particulier, l’État assure que les câbles électriques en zone urbaine soient souterrains.


    • 4.3.1.12 Bidirectionnalité

      • L’État favorise un réseau de distribution énergétique bidirectionnel où l’approvisionnement du réseau ne dépend pas que des barrages et permet aux individus, collectivités et organisations de redistribuer leurs surplus d’électricité.


    • 4.3.1.13 Intelligence

      • L’État considère que son réseau de distribution électrique doit évoluer vers un réseau plus intelligent où, par exemple, la consommation pourrait être tarifée en fonction de :

        • la charge du réseau au moment de la consommation (ex. période pointe ou période de surplus)
        • la priorité du type d’usage (ex. en hiver, en période de pointe, la consommation pour la cuisine doit-elle être au même tarif que la consommation pour la lessive qui, elle, peut facilement être repoussée à plus tard)
        • la facturation de la recharge mobile (ex. lorsqu’un usager alimente sa voiture à un point de recharge public, la facturation et les statistiques associées devraient être combinées à la facture énergétique de l’usager)
        • l’ubiquité du réseau (ex. tous les lampadaires sont alimentés électriquement, tous les lampadaires à lampe DEL requièrent un circuit informatique de contrôle de l’intensité et même de la couleur, ainsi qu’un lien réseau (ex. Internet) et des senseurs, alors les lampadaires ne devraient-ils pas être aussi des bornes de recharge pour les véhicules ou autres?

    • 4.3.1.14 Distribution

      • L’État assure la planification et l’intégration des travaux de protection, de bidirectionnalité du réseau, de développement du support à l’intelligence du réseau et autres évolutions, ainsi que la répartition dans le temps des travaux et coûts importants requis pour une ressource fondamentale durable.


    • 4.3.1.15 Exportation

      • Dans tous les cas, l’État favorise et assure que le pays demeure un important exportateur d’énergie propre et renouvelable.


    • 4.3.1.16 Intégration

      • Afin de pouvoir contribuer à mieux exploiter les ressources énergétiques renouvelables du pays ainsi que les industries et marchés associés, l’État intègre la gestion énergétique à travers Énergie-Québec, une extension d’Hydro-Québec.


    • 4.3.1.17 Rationalisation

      • Comme l’approvisionnement et l’exportation énergétiques représentent des opérations majeures et cruciales pour le pays et sa prospérité durable, l’État assure la rationalisation de la gestion, de la haute gestion et des opérations de ses sociétés énergétiques, dont Hydro-Québec et Énergie-Québec. Ainsi, le gaspillage est évité et les environnements sont respectés.


    • 4.3.1.18 Autonomie

      • L’État favorise des taux énergétiques avantageux (ex. alumineries) pour mieux supporter la culture en serre et ainsi contribuer à l’autonomie alimentaire du pays. Voir aussi 4.3.4.1 Autonomie.


    Précédent Parent Suivant