4-Objectifs/4.1-Solidarité durable/4.1.3-Santé/4.1.3.6-Collectivité


  • 4.1.3.6 Collectivité

    • L’État assure que les droits individuels ne puissent être imposés au-dessus des droits collectifs.

      En santé, les limites entre droits collectifs et droits individuels exigent d’être prises en considération. Par exemple, un patient a le droit d’être soigné et dispose de recours importants contre le système de santé et ses ressources humaines (ex. médecins). Cependant, puisque certains pourraient abuser de ces droits, les médecins et ressources humaines de la santé doivent se prémunir d’assurances responsabilités dont le coût influe sur le coût de la main-d’oeuvre en santé, et recommander plus d’examens (ex. tests, analyses, scans), coûteux pour le système de santé et donc pour la collectivité.

      Les patients peuvent également consulter plusieurs services de santé et ainsi multiplier les examens et les coûts.

      Les services les plus coûteux comprennent les frais d’hospitalisation, la médication, les traitements de maladies chroniques, comme l’oncologie, par exemple.

      Il y a également de faux ou demi-résidents, ainsi que des parents et amis étrangers de résidents qui peuvent profiter des avantages et de la gratuité du système de santé, pourtant payés par la collectivité.

      Tous ces coûts et frais pèsent lourd sur le système et sur la collectivité. De plus, la santé n’est pas le seul besoin de la collectivité. Assurer l’éducation et la prospérité demande aussi des investissements importants. Les abus, gaspillages et inefficacités taxent sévèrement la collectivité et sa capacité à assurer sa prospérité et sa solidarité durable.

      L’État assure donc le respect des droits et responsabilités de la collectivité qu’il représente et défend.

      L’État travaille à réduire les inefficacités, les gaspillages et les abus du système de santé.

      De plus, l’État s’assure que la gratuité offerte par la carte d’assurance-maladie n’est accessible qu’aux citoyens, en remplaçant celle-ci par la carte de citoyenneté et en assurant, comme noté plus haut, que le droit à la citoyenneté s’appuie sur la volonté démontrée de contribuer effectivement au pays et à la nation.


    Précédent Parent Suivant