PSD-QC/4-Objectifs/4.1-Solidarité durable/4.1.2-Collaboration sociale


  • 4.1.2 Collaboration sociale

    • Le développement socio-économique prend ses racines dans le tissu social et la richesse de ce tissu social se développe dans la collaboration sociale.

      Plusieurs facteurs contribuent au développement effectif de la collaboration sociale et du tissu socio-économique qui alimentent la prospérité des sociétés. La recherche d'équité sociale contribue grandement à l'équilibre socio-économique requis pour la collaboration sociale.

      Le développement de la collaboration sociale peut grandement bénéficier du développement économique, mais celui-ci ne peut assurer seul la collaboration sociale. En fait, la collaboration sociale requiert une cohésion sociale interne, souvent antérieure à la prospérité économique, typiquement basée sur un sens commun d'appartenance, de respect mutuel et de désir de réussir. La collaboration sociale naît et se développe du désir commun de réussir ensemble, pour tous.

      Les principales facettes du développement de la collaboration sociale comprennent donc l'appartenance, le respect, la bienveillance, l'équité, la compassion, le désir/la volonté, le plan et l'infrastructure.

      L’État travaille à assurer, développer et favoriser la collaboration sociale, en particulier en assurant la qualité et disponibilité des infrastructures et services requis. Voir 4.3.3 Santé.


    • 4.1.2.1 Ajustabilité

      • Développer la collaboration sociale est un projet stratégique continu. Stratégique, parce qu’il requiert coordination. Continu, parce qu’il requiert souplesse et adaptation, s'exerçant sous une multitude de formes, chacune en évolution, selon les contextes, leurs interactions et leurs évolutions.

        Processus dynamique et multiforme, ses principes fondamentaux demeurent et les démarches sont ajustées en continu. Les difficultés et possibilités d’échec, sont intrinsèques au processus, permettant d'en orienter les ajustements et adaptations.


    • 4.1.2.2 Salaire citoyen

      • Pour favoriser et optimiser

        l’équitéla simplification du filet social et sa transformation en stratégie sociale proactivel’intégration des ressourcesle support au démarrage et au développement d’entreprisela recherche et l’innovationl’avancement de la connaissancela capacité de pouvoir mieux trouver un emploi et métier approprié et durablel’évolution de la nation aux 21e et 22e siècles

        l’État propose, pour chaque citoyen, l’attribution d’un salaire citoyen minimum garanti.

        Considérant les besoins pressant et le rapatriement des programmes d’aide fédéraux (ex. canadiens), incluant l’assurance emploi, les pensions et suppléments de vieillesse, les allocations familiales, les contributions en santé, présente une occasion idéale pour simplifier et harmoniser le tout, l’État priorise la mise sur pied du salaire citoyen minimum garanti.

        L’État propose une approche progressive, avec un montant croissant avec l’âge, du début à la fin de la citoyenneté, soit typiquement de la naissance au décès.

        Certaines formes d’aide financières plus spécifiques demeurent disponibles pour les aspects non couverts par le salaire citoyen minimum garanti (ex: services adaptés).

        Cette stratégie est harmonisée avec les stratégies sur les 4.2.7.7 Taxes et impôts.


    • 4.1.2.3 Retraite

      • Orienté vers l’économie du savoir et conscient que l’apprentissage, l’expérience et la connaissance en sont les plus importants fondements, l’État reconnaît que s’il est naturel qu’un citoyen qui a contribué plusieurs décennies déjà puisse souhaiter ajuster ses orientations en avançant en âge, il est également naturel que son expertise, son expérience de vie et ses connaissances puissent continuer à enrichir la collectivité.

        L’État favorise la valorisation et le développement de l’exploitation collective stratégique du savoir accumulé.

        La retraite n’est pas une obligation, elle est un choix modulable comme bien d’autres.

        Chacun ne peut contribuer que selon ses capacités, mais l’État assume la responsabilité d’assurer les conditions pour maximiser ces capacités du citoyen et toutes ses contributions effectives possibles.

        Le salaire citoyen minimum garanti et le support à la formation, à toutes les étapes de la vie, constituent deux éléments de base de la valorisation de l’expérience et de la connaissance associée.

        La retraite n’est pas une obligation, elle est un choix modulable comme bien d’autres.


    Précédent Parent Suivant