PSD-QC/4-Objectifs/4.2-Prospérité durable


  • 4.2 Prospérité durable

    • Tous les buts visés et présentés ici profitent et même dépendent de la prospérité durable.

      Le premier but de ce plan offre typiquement une base nécessaire pour tous les autres.

      Assurer la prospérité durable se caractérise principalement en assurant la richesse équitable et durable du pays et de ses citoyens.

      La richesse comprend de nombreux aspects, mais son fondement repose sur l’exploitation et l’échange de ressources, préférablement renouvelables, entre les pays, typiquement via le commerce international.

      Dans ce cadre, l’État travaille à assurer, développer et favoriser la prospérité durable par tous les moyens efficaces disponibles en faisant attention effectivement aux indices de bonheur des citoyens.

      Les stratégies de développement de la prospérité durable sont adaptées aux grands types de ressource :


    • A) Ressources non renouvelables

    • Ressources naturelles typiquement associées au sol et au sous-sol du territoire. En principe, elles appartiennent à toutes les générations, présentes et futures. De nos jours, leur exploitation crée un certain déficit et possiblement une dette pour demain. Un développement durable ne peut donc se construire sur l’exploitation de ces ressources limitées.

      Note : l’énergie atomique est une ressource ni renouvelable ni recyclable dont l’exploitation crée un risque majeur pour l’ensemble des ressources.


    • B) Ressources peu renouvelables

    • Peu, difficilement ou très lentement renouvelables, ces ressources sont différenciées en deux groupes principaux soit :


    • a) Ressources fluides ou dynamiques :

    • L’air, l’eau, ainsi que la faune (exploitée par la chasse et la pêche) et la flore habitant ces ressources constituent d’importants exemples de ressources fluides. Les ressources fluides comme l’eau et l’air, indispensables à la vie, sont particulièrement sensibles à la pollution.

      Non seulement la vie dépend de ces ressources et s’y développe, mais ces ressources permettent les transports et déplacements, en plus de servir de sources énergétiques (ex. hydroélectrique, éolienne).

      Leur fragilité et leur fluidité en font des ressources critiques face aux différentes formes de pollution.


    • b) Ressources solides ou statiques :

    • La terre, le sol arable, les forêts constituent d’importants exemples de ressources statiques. Les aménagements du sol, comme les réseaux de transport routier et ferroviaire, les ports et aéroports sont également considérés comme des ressources statiques.


    • C Ressources renouvelables :

    • Les ressources renouvelables sont soit environnementales comme l’énergie solaire, éolienne ou hydroélectrique, ou anthropiques comme l’activité humaine, la connaissance, l’intelligence, la créativité, l’invention, etc.

      Parce qu’elles sont en principe presque infiniment renouvelables, l’exploitation de ces ressources constitue la principale source de prospérité durable et équitable, pour le pays et ses citoyens.

      Alors que les ressources renouvelables environnementales sont assez facilement identifiées, les ressources anthropiques sont plus diversifiées.

      En plus des arts, de l’éducation, du travail, des services, de la technologie, des communications, de l’ingénierie, de l’invention, de l’informatique, il y a aussi toutes les applications qui combinent plusieurs de ces types d’activités.

      Face à la pollution et à la surconsommation de biens matériels, appuyés par la publicité, l’obsolescence programmée et le remplacement du labeur humain par les robots et l’automatisation, la virtualisation et la dématérialisation du travail, des biens et des services, supportées par les développements technologiques en communication, réseautique et traitement, offrent une avenue de choix pour le développement d’une nouvelle économie.

      Une économie basée sur la connaissance, ainsi que sur les services et ressources de connaissance, l’économie du savoir, se développe, complète et, comme moteur principal de la prospérité, remplace progressivement l’économie industrielle des biens et de la propriété physique

      Le Québec bénéficie déjà d’avantages importants dans le développement de la nouvelle économie, en particulier en étant déjà un pionnier et un chef de file dans plusieurs domaines reliés.

      Cependant, beaucoup reste à faire et c’est sans doute bien ainsi puisque les développements de cette économie s'échelonnent sur plusieurs générations.


    Précédent Parent Suivant